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le groupe d'escadrons 12ème cuirassiers

6 janvier 2008

l'amx 30

En 1956, la France, la RFA et l’Italie, souhaitant préparer le successeur du M47 Patton mirent au point un cahier des charges communs. La France et la RFA réalisèrent chacune un prototype, l’AMX30 et le Léopard 1. Les deux pays devaient adopter l’un ou l’autre, mais finalement chacun garda le sien. La production en série fut lancée en 1966. L’AMX30 est le plus léger des chars de sa génération. Il dispose d’un canon de 105mm comme armement principal, et d’un canon de 20mm en coaxial. Ce canon de 20 peut être élevé indépendamment de la tourelle de 40° vers le haut, ce qui permet de s’en servir en anti-aérien. A partir du châssis de l’AMX30, comme pour le Sherman, un grand nombre de versions annexes ont été développées, char de dépannage, char démineur, poseur de pont, lance-missiles Pluton, antiaérien Roland. amx_30_7_doc Variantes : AMX-30 Export : qui a été développé pour les opérations dans le désert, avec protection anti sable pour les chenilles, moteur limité à la vitesse de 60 km/h AMX-30 B2 : nouveau système de contrôle de tir avec télémètre laser, beaucoup d'AMX-30 ont été modifiés pour être des AMX-30 B2 AMX-30 Brenus : avec un nouveau blindage réactif additionnel sous forme de briquettes. AMX-30 ARV: véhicule de maintenance avec grue AMX-30 AVLB : avec un système de pont mobile AMX-30 entraînement : véhicule adpaté à l'instruction, sans tourelle, mais avec une cabine d'observation AMX-30 EBG : véhicule de combat du génie AMX-30 Roland : avec système de tir de missiles Rolabd monté à la place de la tourelle AMX-30 Shahine : système de missile Shahine à la place de la tourelle, modèle pour l'Arabie Saoudite AMX-30 DCA : avec tourelle équipée de deux canons de 30 mm 533px_Amx30_pluton_filtered lance-missiles Pluton
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6 janvier 2008

Le Leclerc

Au cours des années 70, l’armée française a lancé un programme de remplacement de l’AMX30B2, qui a abouti en 1977 à l’établissement du cahier des charges de l’Engin Principal de Combat (EPC). Il fut envisagé, puis abandonné, d’acheter des engins déjà existants, comme le M1 Abrams, le Leopard 2 ou encore le Merkava. Un programme combiné avec l’Allemagne fut également abandonné, ne laissant plus que la possibilité d’un programme entièrement national. image_1 Afin de limiter la masse finale de l’engin, les ingénieurs français partirent à contre-pied de leurs homologues étrangers, et privilégièrent la protection active de l’engin. Ils axèrent leurs efforts sur un char doté d’une grande mobilité, et capable de profiter de cette mobilité, donc de tirer en roulant. La grande innovation du char, autre que ses capacités techniques très performantes, était la possibilité de le faire évoluer. En effet, tous les boîtiers électroniques peuvent être facilement échangés contre de nouveaux. Cette particularité explique le concept de “tranche” que connaît le char, ensemble d’améliorations successives apportées au char, ce qui lui permet, quinze ans après la sortie des premiers exemplaires, de rester à la pointe de la technologie moderne. image_2 Seul char au monde capable de tirer en mouvement ( il ne faut pas confondre tir en roulant et tir en mouvement: de nombreux chars sont capables de tirer en roulant, mais uniquement face à la direction de marche s’ils veulent rester précis. Le Leclerc est capable d’une très grande précision dans toutes les directions), il est capable de traiter six cibles différentes en une seule minute.
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